QU'EST CE QUE LE BEBOP ?
Le BEBOP
Le bebop : ne pas confondre la musique et la danse du même nom !
Le bebop est une danse difficile à qualifier tout comme le courant musical be-bop qui est un mélange novateur de sonorités jazz, blues, boogie et swing. Une curiosité : la musique be-bop ne se danse pas ! Louis Amstrong disait d’ailleurs de celle-ci : Ce sont des accords bizarres qui ne veulent rien dire. On ne retient pas la mélodie et on ne peut pas danser dessus !
La danse bebop est adoptée par Juliette Gréco, Eddie Constantine, Jacques Prévert, Roger Vadim, Roger Vaillant et d’autres artistes célèbres dans leurs lieux de rencontre favoris : les caves de St Germain des Prés…
Le bebop, une danse à deux, 100% française, née après la Libération, offre un style corporel élastique, des passes très coulées, près du sol, une mobilité aussi importante des danseurs que des danseuses (contrairement au futur rock qui exige moins de déplacements masculins), des accélérations, des freinages, des breaks qui épousent la mélodie et, pour les plus avancés, des acrobaties!
Certaines figures sont devenues universelles mais, historiquement, chaque professeur crée les siennes et les baptise librement.
Issue du Lindy up, une danse noire des années 30 venue d’Amérique, et ancêtre du rock’ n’ roll, le bebop réserve à la danseuse une ligne de danse qui lui est propre. Le guideur doit faire avec, en effectuant des pas de côté, de devant et arrière, des face à face… Cette contrainte permet de danser dans ces lieux très étroits que sont les caves. Moins connue aujourd’hui, celle-ci perdure à Paris mais aussi, sous des formes un peu différentes, à Bordeaux, Lyon et Marseille.
Elle ne donne lieu à aucune compétition. C’est une danse de sauvages déclare avec humour Léna Rummel dans la video du blogueur Tanguy Rousseau (cf. Can you dance sur Youtube).
Léna Rummel et Lionel Deuquet –le créateur du Temple du Swing-, enseignent cette danse depuis des décennies (Caveau de la Huchette, Paris/Nation, La Frette/Seine). Leur troupe de danseurs Les Rats de Cave, du nom de la troupe historique de Jano Merry , continue d’émerveiller le public par leurs spectacles joyeux, élégants et virtuoses, riches en acrobaties.
Léna commence le bebop à l’âge de sept ans (!!!) avec le professeur Lionel Deuquet qui a la quarantaine. Devenue adulte, elle devient sa partenaire dans l’enseignement, succédant à Christine, dite Tinou. Christine et Lionel se font connaître en organisant en France et à l’étranger de nombreux galas avec leur troupe de danseurs. Léna dirige aujourd’hui l’association qui enseigne le bebop et d’autres danses swing.
Dans leur sillage, apparaît à Conflans, dans les années 95, deux associations créées par Dominique Kosel : Swinghouse, petite sœur du Temple du Swing, et Rock à Gogo, spécialisée dans l’organisation de soirées.
Ci-dessus: Carole et Dominique KOSEL de « Swing house »
Gilles Glorian est issu de ces associations qui l’ont formé. Il est étroitement associé à Swing House qui lui a fourni ses premiers élèves : Les Rats des Champs de Maudétour puis de Genainville et La Roche Guyon via les foyers ruraux. Ce nom rend, bien sûr, hommage aux Rats de Cave et rappelle l’origine de l’association.
Ci-dessus Catherine, Gilles et Maryse des Rats des Champs.
Sylvie Couchot, maire de Vauréal, sollicite depuis 2018, notre association pour animer le bal de la Fête de l’Oise, fin juin, début juillet.
Maryse Lenoir, Rat des Champs elle-même, formée à l’origine par Gilles à Maudétour ,suit également les cours du Temple du Swing. Elle devient sa partenaire à Genainville, au Studio 48 (Swinghouse) de Conflans Ste Honorine, puis, depuis l’an dernier, à Vauréal .
Sandrine et Philippe , couple vauréalien, nos nouveaux professeurs de l’année 2019-2020 (niveau 1), sont des danseurs chevronnés, également issus du Temple du Swing. Ils ont reçu une formation pédagogique de Gilles Glorian (professeur/niveau 2) et ils lui succèdent à la rentrée prochaine. Nous sommes ravis de les avoir connus au bon moment, peu de temps avant le départ de notre professeur historique.
Notre modeste association, rurale au départ, a rejoint la capitale du canton, Vauréal, suite à une succession de rencontres. Son but : participer, à sa mesure, à la promotion du bebop et des soirées organisées par les associations de bebop existantes ou des personnes privées.
Rigueur technique de l’enseignement et joie de se retrouver sont toujours au rendez-vous ! Résultat : On ne perd aucun élève en cours d’année ! De plus, nous ne manquons jamais d’hommes, fait notable dans ce milieu où la parité se fait rare !
Marie-Madeleine Rotsaert, présidente des Rats des Champs.